« Si un service est gratuit sur Internet, c’est que vous êtes le produit », derrière cette expression bien connue des web entrepreneurs, se cachent des business model qui permettent de dégager des bénéfices tout en proposant de la gratuité aux utilisateurs. Voyons ensemble quels sont ces différents business model possibles.
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Le freemium
Cette expression est la contraction de « free » et « premium », introduite par Jarid Lukin et popularisée par Fred Wilson. Elle traduit un service dont la version de base est gratuite tandis qu’une version plus complète et aboutie est payante. Un business model utilisé notamment par les plateformes telles que Spotify. L’idée est que les 10% composés des utilisateurs payants financent les 90% d’utilisateurs gratuits.
Pour que ce modèle soit un succès, il faut que l’offre payante apporte une réelle plus-value, que le nombre d’utilisateurs payant soit conséquent et que le prix de la version payante suffise à couvrir l’ensemble des coûts.
A titre d’exemple, la plus-value apportée par l’offre payante de Skype est la possibilité d’appeler les fixes et mobiles sur l’ensemble de la planète.
Le marché tripartite
La publicité
Lorsque vous effectuez une recherche sur Google, vous ne payez pas, pourtant cela n’empêche pas la star de Mountain View d’être la première entreprise du web. C’est parce qu’il y a une tierce partie qui elle paie Google. Cette tierce partie est en grande partie constituée des entreprises qui louent des espaces publicitaires sur le moteur de recherche. L’algorithme de Google permet de proposer une publicité ciblée en fonction des recherches des internautes, ce qui suffit à convaincre les entreprises de dépenser en publicité chez Google. C’est également le business model utilisé par les journaux gratuits ou la télévision : « ce que nous vendons c’est du temps de cerveau humain disponible », Patrick Le Lay, PDG deTF1.
La co-registration
Pour assurer un service gratuit à l’ensemble des utilisateurs, il est également possible de vendre les informations personnelles des utilisateurs à des partenaires. Par exemple, une blogueuse mode pourra vendre les données de ses abonnées à des marques de cosmétique. La co-registration est un business model fréquent dans un business plan pour site e-commerce.
Les subventions croisées
Les subventions croisées directes
L’idée derrière ce nom compliqué, est d’inciter un consommateur à acheter des produits complémentaires à un produit acheté au préalable. C’est par exemple le business model de l’imprimante : la marge sur la vente d’une imprimante est assez faible tandis qu’elle est très élevée sur les cartouches d’encre. En matière de e-commerce, nous pouvons citer les jeux vidéo gratuits dans un premier temps mais qui obligent le joueur à payer certaines options/abonnements pour pouvoir progresser à partir d’un certain niveau.
Les subventions croisées indirectes
Sur certains sites de rencontre, l’inscription est gratuite pour les femmes et payante pour les hommes. L’objectif est de faire en sorte que les hommes payent à la fois les coûts relatifs à leur inscription et les coûts engendrés par l’inscription des femmes. C’est un modèle qui vise à faire payer les internautes ayant la plus forte propension à sortir la carte bleue l’ensemble des utilisateurs.
CONCLUSION
A l’heure où de nombreux sites de e-commerce naissent tous les jours, la gratuité est toujours appréciée pour attirer du lectorat. Le choix d’un business model pertinent est toutefois primordial pour se jouer de la concurrence acerbe qui règne sur internet. Un business model à intégrer dans son business plan pour une activité e-commerce.